suite des mots
Est ce que je l'aimais ? Je n'en sais rien.
Je ne me suis jamais posé la question.... Son existence me suffisait.
Nous n'avons pas souvent Vécus l'un près de l'autre Ces dernières années.
Restant des mois sans nous voir Sans même nous parler.
Mais je le savais en vie, Cela me convenait,
Nous nous étions "adoptés" Il y a longtemps, et c'était ainsi.
Tout ce que je ne sais pas.... Que je ne fais qu'entrevoir.
Tout ce que j'ai compris, Qu'il n'a pas eu ou peu eu besoin de me dire....
Ce n'est pas le fait De ne pas le voir... Qui soit dur à supporter.
C'est de savoir que je ne le verrais plus.
La page se referme....
En voici une, blanche... vide de toi.
Nous retournons aux cours de nos existences routinières....
Je sais qu'il faut passer à autre chose.
Je sais que j'en suis capable.
Il faut juste que je puisses trouver, comment.
Comment te faire une place ; dans mon quotidien, sans que mon coeur ne se déchire.
Il m'est venu une réflexion, lorsque je voyais toutes ces voitures, dans la montée, avant de tourner à gauche pour le cimetière.... (mon dieu, cimetière, mais qu'est ce que je dis.... qu'est ce que ce mot là, fait il là....)
Je me suis dit "il faut que je lui raconte tout ça à mon retour.."
quelques secondes j'avais oublié pour qui toutes ces voitures, tous ces gens ; là, pour lui....
Pendant quelques secondes, je me suis imaginée que je pourrais à mon retour, te revoir, prendre le chemin de lachassagne (5 km de chez moi, 3 minutes en voiture ou presque..), arriver à ta porte, et te voir....
Bon, y a du boulot....
Je sais que j'en suis capable.
Te voir t'émerveiller, aux facéties de ma fille,
Te voir, te réjouir, aux réflexions pertinentes de mon fils.....
Ce fut des moments de bonheur. Merci.
Ton rire de crécelle,
Que je pouvais déclencher, juste en te regardant, et en te disant "guili, guili".....
j'étais en paix avec mon frère.
Cela n'a pas toujours été le cas.
Je l'avais accepté, tel qu'il était, et surtout... je lui avais dit.... Nous nous sommes confiés tant de choses ces derniers mois....
J'entends encore son "bonjour, ma soeur !".....
..... mais je n'ai jamais su, si lui, m'avait accepté telle que je suis.
Est ce que l'on pourrait m'expliquer, pourquoi mon frère, pourquoi cet accident, à deux rues de la mienne ? Et pourquoi marc, de garde juste ce jour là ?
S'il eut fallu, pour qu'il reste en vie, qu'il soit pour toujours loin de moi... j'aurais dit oui, sans hésiter une seconde !
Je ne me suis jamais posé la question.... Son existence me suffisait.
Nous n'avons pas souvent Vécus l'un près de l'autre Ces dernières années.
Restant des mois sans nous voir Sans même nous parler.
Mais je le savais en vie, Cela me convenait,
Nous nous étions "adoptés" Il y a longtemps, et c'était ainsi.
Tout ce que je ne sais pas.... Que je ne fais qu'entrevoir.
Tout ce que j'ai compris, Qu'il n'a pas eu ou peu eu besoin de me dire....
Ce n'est pas le fait De ne pas le voir... Qui soit dur à supporter.
C'est de savoir que je ne le verrais plus.
La page se referme....
En voici une, blanche... vide de toi.
Nous retournons aux cours de nos existences routinières....
Je sais qu'il faut passer à autre chose.
Je sais que j'en suis capable.
Il faut juste que je puisses trouver, comment.
Comment te faire une place ; dans mon quotidien, sans que mon coeur ne se déchire.
Il m'est venu une réflexion, lorsque je voyais toutes ces voitures, dans la montée, avant de tourner à gauche pour le cimetière.... (mon dieu, cimetière, mais qu'est ce que je dis.... qu'est ce que ce mot là, fait il là....)
Je me suis dit "il faut que je lui raconte tout ça à mon retour.."
quelques secondes j'avais oublié pour qui toutes ces voitures, tous ces gens ; là, pour lui....
Pendant quelques secondes, je me suis imaginée que je pourrais à mon retour, te revoir, prendre le chemin de lachassagne (5 km de chez moi, 3 minutes en voiture ou presque..), arriver à ta porte, et te voir....
Bon, y a du boulot....
Je sais que j'en suis capable.
Te voir t'émerveiller, aux facéties de ma fille,
Te voir, te réjouir, aux réflexions pertinentes de mon fils.....
Ce fut des moments de bonheur. Merci.
Ton rire de crécelle,
Que je pouvais déclencher, juste en te regardant, et en te disant "guili, guili".....
j'étais en paix avec mon frère.
Cela n'a pas toujours été le cas.
Je l'avais accepté, tel qu'il était, et surtout... je lui avais dit.... Nous nous sommes confiés tant de choses ces derniers mois....
J'entends encore son "bonjour, ma soeur !".....
..... mais je n'ai jamais su, si lui, m'avait accepté telle que je suis.
Est ce que l'on pourrait m'expliquer, pourquoi mon frère, pourquoi cet accident, à deux rues de la mienne ? Et pourquoi marc, de garde juste ce jour là ?
S'il eut fallu, pour qu'il reste en vie, qu'il soit pour toujours loin de moi... j'aurais dit oui, sans hésiter une seconde !