ado
quand j'étais enfant, j'étais particulièrement sage... voir trop sage.... Voir renfermée.
(un noël chez maman)
Je sais qu'il a été dit à mes parents que ce n'était pas normal, que ma maman me couvait de trop, bla blabla, blabla, bla...
(ma chambre de jeune fille : le salon)
J'étais réservée à l'extrême, pour une raison inconnue... quoique je me demande si le décalage entre mes premières années de vie en suisse, et l'arrivée en afrique n'y sont pas un peu pour quelque chose... allez savoir !
(un nouvel an)
Surtout que j'ai remarqué, par rapport à alexandre, qui lui a vécu plusieurs déménagements depuis sa naissance... il y avait certaines réactions similaires...
cette façon de vouloir rester en retrait...
de ne pas se lier facilement...
d'échouer à certaines choses de façon inattendues...
de n'accepter soit sur un coup de tête, soit contraint et forcé de saluer à l'arrivée et/ou départ...
la fois ou il s'est mis à bégayer lors de notre emménagement à Anse....
enfin plein de choses qui me font penser que même si on dit que les enfants s'adaptent à tout... ce n'est finalement pas tout à fait vrai...
que ce qui nous parait important à nous ; une fois adulte ; ne respecte pas les mêmes critères que nous, lorsqu'on était enfant....
et que cela laisse, sans aller jusqu'à des séquelles, du moins des traces... des fois reconnaissables, d'autres plus difficilement visibles... Bref, ce n'est jamais anodin.
(ma chambre de jeune fille, vue du salon)
A part cette si grande réserve.. j'étais ; on peut le dire ; une enfant normale.... j'ai même passé vers 11 ans des tests de QI pour savoir ce qu'il en était... et le résultat fut que c'était au dessus de la normale... pas énormément, mais suffisament pour être rassuré quand à mes possibilités de fonctionnement de mon petit cerveau...
(vue de ma chambre sur le jardin.... la fameuse fenêtre d'ou j'ai fais mon unique tentative de fugue)
Donc, cette enfant si sage que j'étais arrive à l'adolescence, toute craintive... et là, je me retrouve au lycée français.... la première année d'ouverture... en pleine pertubation hormonale... à la recherche de moi même, donc pas prête à communiquer avec les autres...
(avec papa et catherine à la "capitenerie")
Ce monde inconnu... grisant parfois, mais si terrifiant de l'adolescence... ou nous ne sommes plus des enfants, mais pas encore des adultes... entre pulsions et pruderies... j'ai détesté cette période... Et je l'ai fait payer chèrement à mes parents, en devenant du coup une petite personne en pleine rebellion...
A la fois enchantée de changer, et franchement démunie....
j'ai claqué les portes !
tempêtée !
failli faire le mur... (un sursaut de prudence m'a retenu... alors que j'étais dans le jardin à 11 h du soir, un sac à dos à la main... la fenêtre fermée... je suis revenue à la maison en tee shirt long, par la cuisine toujours ouverte à cette heure, pour passer devant mes parents ahuris, un verre à la main en disant "ben, quoi ? j'ai même plus le droit de boire, maintenant ?")
sécher les cours...
draguer les garçons... puis je les ai repoussés (j'ai du en déconcerté plus d'un)...
affirmé que j'étais une incomprise, que mes parents étaient vraiment trop nuls...
... et puis d'abord, j'avais pas demandé à naitre, alors ils avaient qu'à faire un effort...
je voulais un studio...
je voulais rentrer en france pour faire des études... (ma grand mère à jamais voulu... c'est le seul endroit ou mes parents auraient acceptés de m'envoyer... ils n'ont pas insistés, trop contents d'avoir une bonne raison de me garder avec eux...)
j'ai commencé à fumer... et j'ai fini par le dire...
présenter mon premier petit copain officiel...
Tout cela avec le ton et l'humeur qui va avec, à croire que j'étais sans cesse sous syndrome prémestruel...
(époque pigier, mariage de sabine debrabandère avec christophe delcombel)
Si les chiens ne font pas des chats, j'ai du souci à me faire avec mes petits !!!!
(chez maman)
Après le lycée blaise pascal, j'ai passé quelques années à pigier... une expérience plus enrichissante sur le plan scolaire... car là j'ai découvert, que si mon intérêt était stimulé, j'arrivais sans problème à emmagasiner des infos.... contrairement à certaines matières au lycée (une pensée pour mon prof de maths : castan... qui me prenait vraisemblablement pour une idiote, qui n'a jamais fait l'effort d'essayer de me faire comprendre le moindre théorème... même quand j'essayais de comprendre... Monsieur, je vous dit : Na ! en vous tirant la langue !)
(un noël)
Mais, je n'ai pas pu finir ma crise existensielle... mes parents se sont séparés avant.
(vue du jardin de quand je vivais avec papa, france et raynald)
Me voilà donc, dans la situation de l'enfant de divorce, qui... il faut bien l'avouer... comporte certains avantages à 17 ans... mon père amoureux, suffisamment occupé par son histoire d'amour avec sa nouvelle compagne.... et ma mère en pleine révolte, puisque se sentant trahie par son compagnon de route...
Tous deux étant bien occupés... j'ai commencé à mener ma petite vie de mon côté.
(un midi à "à marseille", la maison ainsi baptisée, car située sur le boulevard de marseille... en partant de la gauche : france, fabienne, moi, anne et raynald)
Pour finir, papa est parti sur san pédro, et je me suis retrouvée pour de bon seule, dans mon premier appartement, à 19 ans.
Si je ne m'étais certainement pas encore "trouvé"... j'étais cependant mieux dans ma peau que pendant ma scolarité à blaise pascal.
(un noël chez maman)Je sais qu'il a été dit à mes parents que ce n'était pas normal, que ma maman me couvait de trop, bla blabla, blabla, bla...
(ma chambre de jeune fille : le salon)J'étais réservée à l'extrême, pour une raison inconnue... quoique je me demande si le décalage entre mes premières années de vie en suisse, et l'arrivée en afrique n'y sont pas un peu pour quelque chose... allez savoir !
(un nouvel an)Surtout que j'ai remarqué, par rapport à alexandre, qui lui a vécu plusieurs déménagements depuis sa naissance... il y avait certaines réactions similaires...
cette façon de vouloir rester en retrait...
de ne pas se lier facilement...
d'échouer à certaines choses de façon inattendues...
de n'accepter soit sur un coup de tête, soit contraint et forcé de saluer à l'arrivée et/ou départ...
la fois ou il s'est mis à bégayer lors de notre emménagement à Anse....
enfin plein de choses qui me font penser que même si on dit que les enfants s'adaptent à tout... ce n'est finalement pas tout à fait vrai...
que ce qui nous parait important à nous ; une fois adulte ; ne respecte pas les mêmes critères que nous, lorsqu'on était enfant....
et que cela laisse, sans aller jusqu'à des séquelles, du moins des traces... des fois reconnaissables, d'autres plus difficilement visibles... Bref, ce n'est jamais anodin.
(ma chambre de jeune fille, vue du salon)A part cette si grande réserve.. j'étais ; on peut le dire ; une enfant normale.... j'ai même passé vers 11 ans des tests de QI pour savoir ce qu'il en était... et le résultat fut que c'était au dessus de la normale... pas énormément, mais suffisament pour être rassuré quand à mes possibilités de fonctionnement de mon petit cerveau...
(vue de ma chambre sur le jardin.... la fameuse fenêtre d'ou j'ai fais mon unique tentative de fugue)Donc, cette enfant si sage que j'étais arrive à l'adolescence, toute craintive... et là, je me retrouve au lycée français.... la première année d'ouverture... en pleine pertubation hormonale... à la recherche de moi même, donc pas prête à communiquer avec les autres...
(avec papa et catherine à la "capitenerie")Ce monde inconnu... grisant parfois, mais si terrifiant de l'adolescence... ou nous ne sommes plus des enfants, mais pas encore des adultes... entre pulsions et pruderies... j'ai détesté cette période... Et je l'ai fait payer chèrement à mes parents, en devenant du coup une petite personne en pleine rebellion...
A la fois enchantée de changer, et franchement démunie....
j'ai claqué les portes !
tempêtée !
failli faire le mur... (un sursaut de prudence m'a retenu... alors que j'étais dans le jardin à 11 h du soir, un sac à dos à la main... la fenêtre fermée... je suis revenue à la maison en tee shirt long, par la cuisine toujours ouverte à cette heure, pour passer devant mes parents ahuris, un verre à la main en disant "ben, quoi ? j'ai même plus le droit de boire, maintenant ?")
sécher les cours...
draguer les garçons... puis je les ai repoussés (j'ai du en déconcerté plus d'un)...
affirmé que j'étais une incomprise, que mes parents étaient vraiment trop nuls...
... et puis d'abord, j'avais pas demandé à naitre, alors ils avaient qu'à faire un effort...
je voulais un studio...
je voulais rentrer en france pour faire des études... (ma grand mère à jamais voulu... c'est le seul endroit ou mes parents auraient acceptés de m'envoyer... ils n'ont pas insistés, trop contents d'avoir une bonne raison de me garder avec eux...)
j'ai commencé à fumer... et j'ai fini par le dire...
présenter mon premier petit copain officiel...
Tout cela avec le ton et l'humeur qui va avec, à croire que j'étais sans cesse sous syndrome prémestruel...
(époque pigier, mariage de sabine debrabandère avec christophe delcombel)Si les chiens ne font pas des chats, j'ai du souci à me faire avec mes petits !!!!
(chez maman)Après le lycée blaise pascal, j'ai passé quelques années à pigier... une expérience plus enrichissante sur le plan scolaire... car là j'ai découvert, que si mon intérêt était stimulé, j'arrivais sans problème à emmagasiner des infos.... contrairement à certaines matières au lycée (une pensée pour mon prof de maths : castan... qui me prenait vraisemblablement pour une idiote, qui n'a jamais fait l'effort d'essayer de me faire comprendre le moindre théorème... même quand j'essayais de comprendre... Monsieur, je vous dit : Na ! en vous tirant la langue !)
(un noël)Mais, je n'ai pas pu finir ma crise existensielle... mes parents se sont séparés avant.
(vue du jardin de quand je vivais avec papa, france et raynald)Me voilà donc, dans la situation de l'enfant de divorce, qui... il faut bien l'avouer... comporte certains avantages à 17 ans... mon père amoureux, suffisamment occupé par son histoire d'amour avec sa nouvelle compagne.... et ma mère en pleine révolte, puisque se sentant trahie par son compagnon de route...
Tous deux étant bien occupés... j'ai commencé à mener ma petite vie de mon côté.
(un midi à "à marseille", la maison ainsi baptisée, car située sur le boulevard de marseille... en partant de la gauche : france, fabienne, moi, anne et raynald)Pour finir, papa est parti sur san pédro, et je me suis retrouvée pour de bon seule, dans mon premier appartement, à 19 ans.
Si je ne m'étais certainement pas encore "trouvé"... j'étais cependant mieux dans ma peau que pendant ma scolarité à blaise pascal.